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Déploiement d'une mission de l'UA pour les élections aux Comores 
 
COMORES - 29 mars 2006 - par PANAPRESS 
 
La mission de l'Union africaine pour la sécurisation des élections aux Comores (AMISEC) a commencé à se déployer dans l'archipel, à Anjouan en particulier, où la campagne bat son plein pour les élections primaires du 16 avril prochain, indique un communiqué du bureau de liaison de l'Union africaine (UA) à Moroni, déjà présente aux Comores. 
 
"L'objectif principal du déploiement" de cette mission inter- africaine formée de sept pays coordonnés par l'Afrique du Sud "est de créer un environnement sécurisé pour la tenue des élections", poursuit le communiqué, ajoutant que le déploiement de la force inter-africaine répond à une requête du gouvernement comorien auprès de la communauté internationale pour garantir "la tenue d'élections libres, justes et transparentes aux Comores". 
 
La mission des forces de l'AMISEC qui resteront aux Comores jusqu'à l'installation du nouveau président élu, "prendra fin le 9 juin 2006", indique-t-on. 
 
La nouvelle architecture institutionnelle mise en place en 2001, met fin à une crise séparatiste de quatre ans et institue une présidence tournante entre les îles pour un mandat de quatre ans. 
 
Après la Grande-Comore, il revient à Anjouan d'assurer la présidence de l'Union des Comores jusqu'en 2010. 
 
Treize candidats, tous d'origine anjouanaise, en campagne en ce moment pour les primaires du 16 avril, se disputent les trois premières places pour pouvoir être présents à l'élection générale du 14 mai 2006. 
 
Outre l'Afrique du Sud, coordonnateur des efforts des pays de la région dans la résolution de la crise comorienne, l'AMISEC est composée de l'Egypte, du Congo, du Mozambique, du Nigeria, du Rwanda, de Madagascar et de Maurice.  
Anjouan ont bien voté dans le calme 
Les électeurs de l’île comorienne autonome d’Anjouan sont appelés aux urnes ce dimanche. Ils doivent choisir, parmi 13 prétendants, trois candidats qui se disputeront la présidence de l’Union des Comores au cours d’élections primaires le mois prochain. Des élections qui visent à apporter la stabilité politique à cette ancienne colonie française, qui a connu une vingtaine de tentatives de putsch depuis son indépendance en 1975. L’Union Africaine a envoyé plus 450 soldats pour assurer la sécurité pendant le scrutin. 
 
MORONI - Les Comoriens ont voté dimanche à l’occasion du premier tour d’une élection présidentielle censée consolider la démocratie dans cet archipel de l’océan Indien réputé pour ses coups d’Etat à répétition. 
 
Aux termes d’un accord de partage du pouvoir visant à mettre un terme à des décennies d’instabilité dans les trois îles de l’archipel, les 117.000 inscrits, sur les 270.000 habitants de l’île d’Anjouan étaient appelés à départager 14 candidats. 
 
Les trois arrivés en tête se présenteront le 14 mai aux suffrages des 670.000 inscrits sur les trois îles indépendantes de l’ancienne colonie française - Grande Comore, Anjouan et Mohéli. 
 
Aux termes d’une nouvelle constitution adoptée en 2001, le président issu d’Anjouan présidera le pays durant quatre ans avant de céder la place en 2001 à un nouveau chef de l’Etat élu par les habitants de Mohéli. 
 
Originaire de la Grande Comore, le président sortant, Azaly Assoumani, qui s’était emparé du pouvoir en 1991 lors d’un coup d’Etat sans effusion de sang, a été le premier en 2002 à inaugurer ce système de présidence tournante. 
 
Trois candidats se distinguent parmi tous ceux qui briguent les voix des Anjouanais, dont l’ancien vice-président et Premier ministre Caabi el Yachroutu Mohamed, 55 ans, le favori de la communauté internationale et de l’ancienne puissance coloniale. 
 
PREDICATEUR ISLAMIQUE 
 
Le second est Abderemane Ibrahim Halidi, instituteur dans la région déshéritée de Nioumake et candidat des pauvres. Comme Yachoutrou Mohamed, il jouit du soutien du président anjouanais Mohamed Bacar. 
 
Le troisième candidat est le prédicateur islamique Abdallah Mohamed Sambi, 48 ans, un ancien député qui possède sur l’île une station de radio et de télévision privée qu’il a utilisée pour appuyer sa campagne à défaut d’être soutenu par Bacar. 
 
Les milieux diplomatiques occidentaux craignent que le choix de Sambi ne promeuve le fondamentalisme musulman sur un archipel qui en a été relativement préservé jusqu’à présent. 
 
Quoi qu’il en soit, cette élection présidentielle marquera un "tournant" pour les Comores dans la mesure où elle montrera "si le pays a tourné ou non la page et adopté la démocratie" après des années d’instabilité, estime un diplomate occidental. 
 
La communauté internationale n’a versé qu’une partie des 18 millions de dollars promis à l’archipel pour le bon déroulement de ce scrutin. Mais on ne s’attend pas à des fraudes massives en dépit de prévisibles irrégularités. 
 
"La fraude n’est pas envisageable", a conclu à la veille du scrutin Francesco Madeira, délégué de l’Union africaine, après avoir inspecté les préparatifs de vote. 
 
Le président sud-africain Thabo Mbeki et l’UA ont joué un rôle important dans l’organisation du vote, durant lequel 460 militaires et médecins de l’UA seront mobilisés pour garantir la sécurité. 
 
Plusieurs jours avant la consultation, une personne a été tuée à coups de barre de fer à la suite d’une querelle politique qui a mal tourné mais selon des témoins, le vote, dimanche, a débuté dans le calme.

  
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Modifié en dernier lieu le 26.04.2006
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